Reboisement et forêt durable

Un reboisement forestier durable et de qualité sera opéré par le Département au-delà de la surface défrichée de 14,3 hectares.

Une attention particulière est ainsi portée aux coupures forestières créées par le projet et à la valeur sociale et écologique du bois des Comtesses et du bois de Latingy. Il est donc prévu de reboiser à minima 14 hectares sur la commune de Mardié au niveau du passage du projet sur la voie ferrée. Cette mesure permettra de concilier la compensation demandée par le code forestier avec le traitement visuel des remblais de la déviation au droit du passage de la voie ferrée.

Ces plantations seront permises à la fois par l’acquisition d’emprise foncière par le Département et par des conventions d’obligations environnementales avec les propriétaires pour garantir la pérennité du boisement. Des plantations complémentaires plus distantes du projet viennent s’ajouter pour atteindre une surface totale de reboisement supérieure à 20 hectares.

Avec le soutien de l’Office National des Forêts (ONF), le Département met en place une forêt durable et adaptée au changement climatique pour garantir la pérennité et la qualité des nouveaux boisements. Une étude forestière est menée afin de s’assurer que les parcelles ciblées soient propices à la plantation, au sujet de la nature du sol, de l’environnement et de l’exposition du site. Les parcelles retenues sont majoritairement d’anciennes terres agricoles qui n’étaient plus cultivées.

Adapter la forêt au changement climatique

Le Département a également privilégié des essences durables telles que les pins sylvestres ou maritimes, les chênes sessiles accompagnées et enrichies de chênes verts et tauzins, d’aulnes glutineux dans les zones humides. Grâce à un état des lieux détaillé des préconisations de préparations des sols et d’entretien ont été définies, afin de privilégier les espèces et les modalités de plantation les plus adaptées à chaque site.

En 2020, le Département poursuivra son action en faveur d’une forêt durable sur une dizaine d’hectares sur le territoire loirétain dans un objectif d’adaptation de la forêt au changement climatique.