Les fondations des ouvrages d’art
Dans le lit endigué de la Loire, les ponts sont fondés sur des pieux s’ancrant en profondeur dans les calcaires sains entre 20 et 35 mètres de profondeur. Pour éviter des pertes de béton dans les conduits karstiques, un double chemisage a été retenu. Dans la 1ère couche constituée de sédiments puis le toit du calcaire très altéré, les pieux sont tubés définitivement. Les tubages de 1 400 mm de diamètre sont enfoncés par vibration puis battus. Un second chemisage est mis en place sur la cage d’armatures pour éviter des pertes de béton dans la partie inférieure du pieu situé dans les calcaires plus durs qui peuvent malgré tout contenir des vides karstiques.
En parallèle, un contrôle continu de la qualité des nappes souterraines est effectué à partir des piézomètres (mesure la pression des liquides) situés à proximité dans le sens des écoulements souterrains.
Renforcement de la chaussée
Pour prévenir le risque de fontis (effondrement des terrains de surface) présent en particulier au sud de la Loire, la chaussée est renforcée par une géogrille instrumentée par un réseau de fibre optique. Situé sous la structure de chaussée, ce dispositif a pour objectif de supporter un effondrement du sous-sol et d’alerter le gestionnaire de la voirie en cas de déformation.