Dans le cadre de la réalisation du diagnostic archéologique, les terrassements réalisés génèrent la création de mares attirant les amphibiens. Afin de les protéger, le Département a mis en place 15 kilomètres de barrières de protection dans les zones de présence de la faune batracienne, leur permettant de sortir de la zone de travaux, sans pouvoir y re-rentrer.
Ces barrières ont été mises en place au sud de la Loire fin octobre pour permettre aux archéologues de démarrer leurs travaux le 4 novembre, pour une durée de 3 mois. Au nord de la Loire, des barrières à amphibiens ont été également mises en place dans le bois de Latingy pour permettre le diagnostic archéologique programmé en début d’année 2020.
Au sud de la Loire, des investigations géotechniques sont en cours depuis le mois de juin et jusqu’à la fin de l’année. Des sondages seront effectués, au niveau des piliers situés dans l’eau, pour préciser et adapter les modalités de construction, notamment des fondations des ouvrages d’art.
Connaître le sous-sol en détail pour une réalisation maîtrisée des ouvrages
Le Département s’est engagé dans une démarche de maîtrise des risques karstiques et hydrogéologiques, visant à connaître le sous-sol en détail et permettant d’adapter les méthodes de construction à employer. Enfin, le BRGM poursuit ses études, à la demande du Département, sur les circulations souterraines susceptibles d’évoluer sous le projet. Pour ce faire, des traçages sont organisés à partir du 4 novembre pour identifier les axes de circulations hydrogéologiques.
Le Département prend toutes les dispositions nécessaires permettant une réalisation maîtrisée des ouvrages, tout en garantissant la préservation des milieux naturels et notamment hydrogéologiques.